"Михаил Юрьевич Лермонтов. Письма к Лeрмонтову " - читать интересную книгу автораperte. Je ne comprends pas, pourquoi vous recevez si rarement de mes
lettres? Je vous assure que je ne fais pas la paresseuse, et que je vous ecris souvent et longuement. Votre service ne m'empechera pas de vous ecrire comme a l'ordinaire, et j'adresserai toujours mes lettres a leur encienne adresse; dites-moi, ne faudrait-il pas que je les mette au nom de grand'maman. J'espere, que parce que vous serez a l'ecole, ce ne sera pas un empechement pour que vous m'ecriviez de votre cote; si vous n'aurez pas le temps de le faire chaque semaine, eh bien! dans deux semaines une fois; mais je vous en prie, n'allez pas me priver de cette consolation. Courage, mon cher, courage! ne vous laissez pas abattre par un mecompte, ne desesperez pas, croyez-moi que tout ira bien. Ce ne sont pas des phrases de consolation que je vous offre la, non, pas du tout; mais il у a un je ne sais quoi, qui me dit que tout ira bien. Il est vrai que maintenant nous ne nous verrons pas avant deux ans; j'en suis vraiment desolee pour moi, mais... pas pour vous, cela vous fera du bien, peut-etre. Dans deux ans on a le temps de guerir et de devenir tout-a-fait raisonnable. Croyez-moi, je n'ai pas perdu l'habitude de vous deviner, mais que voulez-vous que je vous dise? Elle se porte bien, parait assez gaie, du reste sa vie est tellement uniforme, qu'on n'a pas beaucoup a dire sur son compte; c'est aujourd'hui comme hier. Je crois que vous n'etes pas tout-a-fait fache de savoir, qu'elle mene ce genre de vie, car elle est a l'abri de toute epreuve; mais pour mon compte, je lui voudrais un peu de distraction, car, qu'est-ce que c'est que cette jeune personne dandinant d'une chambre a l'autre, a quoi une vie comme celle-la menera-t-elle? a plaisir que vous attendiez de moi? . . . . . . . . . . . . . . . Il ne me reste tout juste de place, que pour dire adieu a mon gentil hussard. Comme j'aurais voulu vous voir avec votre uniforme et vos moustaches. Adieu, mes s?urs et mon frere vous saluent. Mes respects a grand'maman. Перевод 12 октября "1832· Москва Ваше письмо, помеченное третьим этого месяца, только что до меня дошло. Я не знала, что это день вашего рождения. Я вас поздравляю, дорогой мой, хотя немного поздно. Я не могу вам выразить огорчение, которое причинила мне дурная новость, сообщенная вами. Как, после стольких усилий и трудов увидеть себя совершенно лишенным надежды воспользоваться их плодами и быть вынужденным начать совершенно новый образ жизни? Это поистине неприятно. Я не знаю, но думаю все же, что вы действовали с излишней стремительностью, и, если я не ошибаюсь, это решение должно было быть вам внушено Алексеем Столыпиным, не правда ли? Я вполне понимаю, насколько вы должны чувствовать себя выбитым из колеи этой переменой, так как вы никогда не были приучены к военной службе, но и |
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