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Bram Stoker
Dracula

Traduction Lucien Molitor

Préface

Né en 1847 dans la banlieue de Dublin, Bram Stoker appartient à une famille de sept enfants. Initié dès l’enfance au fantastique, épris de littérature et de poésie, il se lie après ses études avec le grand acteur shakespearien Henry Irving, qui lui confie en 1878 l’administration du Lyceum Theater de Londres. Stoker consacre son temps libre à écrire des contes pour la jeunesse, puis des romans d’aventures ou des récits d’inspiration fantastique et ésotérique. En 1897, il connaît un triomphe avec «Dracula», que la critique n’hésite pas à comparer à «La chute de la maison Usher» ou aux «Hauts de Hurlevent». Après la fermeture du Lyceum, Bram Stoker écrira encore cinq romans, dont «Le joyau des 7 Étoiles» et «Le repaire du ver blanc», qui seront tardivement adaptés à l’écran.


Dracula


Héros national, et objet d’un culte minoritaire mais tenace, Vlad Tepes a également suscité par ses sanglants exploits une légende noire qui accentue ses traits les plus cruels. On en retrouve des échos atténués dans le roman de Stoker, qui fait de Dracula un être bestial, diaboliquement rusé, impitoyable, doué d’une force exceptionnelle, et capable de changer de taille et d’apparence. Héritier du plus lointain folklore vampirique, Dracula est un «nosferatu» (non-mort) qui se nourrit du sang de ses victimes et transforme à son tour celles-ci en vampires. Ses points faibles: un besoin régulier de sang frais qui le contraint à frayer avec les vivants; l’obligation de reposer entre l’aube et le crépuscule sur une terre consacrée; une allergie prononcée à l’ail, et surtout une extrême vulnérabilité au soleil, aux hosties et aux crucifix. Conformément aux préceptes de la vieille «Historia Regis Anglicarum», le seul moyen de le neutraliser à jamais est de lui percer le cœur.


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Comment ces documents ont été classés les uns à la suite des autres, c’est ce que leur lecture rendra clair. Tout le superflu a été éliminé, afin qu’une histoire qui contrevient à tout ce que la croyance juge possible de nos jours s’impose comme une réalité pure et simple. Il ne s’y trouve, du début jusqu’à la fin, aucune déposition où la mémoire ait été susceptible de se fourvoyer, car tous les récits retenus sont contemporains des faits qu’ils décrivent, et sont rapportés du point de vue de ceux qui les ont écrits et dans les limites de leurs connaissances.